LA BARMAIDE

Tous les week-ends, je faisais des extras en restauration dans une petite auberge non loin de mon domicile.

Il y avait cette femme qui se tenait derrière le bar, une des employées. Elle s'occupait de préparer les apéritifs, les cafés ou toute autres boissons et de laver tout ce qui était verrerie.

Elle était plutôt petite et très mince ; je ne sais pas quel âge elle pouvait avoir. Comme toute serveuse, elle était habillée d'un tailleur noir et blanc. Aux pieds, elle portait des escarpins compensés à hauts talons de 3 à 4 cm et assortis à sa tenue.

C'était un réel plaisir pour moi de venir travailler tous les dimanches, rien que pour la voir trottiner derrière son comptoir. Le seul fait d'entendre ses talons piétiner sur le parquet me comblait.

A la fin de la journée, vers 23h30, il ne restait plus que la barmaid, la patronne et moi. Tous les clients étaient déjà partis.
"-Sophie… je te laisse finir avec le reste, mois je suis morte, bye," lui fit sa supérieure.
"- Bon, on va essayer de se dépêcher de finir, me fit-elle.
Tu es un petit filou toi, je t'ai observe toute la journée. Une fois que l'on aura terminé tout ça, je te réserve une petite surprise."
Je stressais et m'impatientais. Je me demandais de quoi elle s'était rendu compte.

Savait-elle que je léchais ses chaussures à la fin de la journée lorsque j'étais dans les vestiaires? Ou avait-elle remarqué que je portais un certain intérêt envers elle?

Une fois les deux salles balayées, lavées et les chaises remontées, il ne nous restait plus que le bar à finir.

Elle me fit un petit sourire coquin en me disant:
"- Je vais faire de toi un homme heureux. Allonge-toi derrière le bar, je vais finir seule le peu de vaisselle qui reste."
Très excité et sans vraiment comprendre ou elle voulait en venir, je me précipitais à la place qu'elle m'indiquait au bout de son doigt.

D'un large sourire, elle monta sur mon ventre pour enfin s'affairer à sa tache. Elle se déplaçait sur moi suivant les besoins…, comme si je n'étais pas là. Je sentais à travers ma chemise, la morsure de la pointe de ses talons.

Alors qu'elle se rapprochait de mon visage, je me protégeais ce dernier de mes deux mains. Le plastique un peu usé de ses talons agressait ma peau sans ménagement. Quand je pus regarder mes mains, je découvris les empreintes de talons et toutes les coupures qu'ils avaient engendrées.

Ca ne devait pas être la première fois qu'elle faisait cela, car elle avait une technique spéciale, bien à elle. Lorsqu'elle venait sur mon ventre, elle basculait tout son poids sur ses talons puis elle descendait sur mon entre jambe et s'amusait à tourner du pied. Elle prenait un réel plaisir à ce petit jeu. Cela ne dura pas plus d'une heure.

Le week-end suivant, j'arrivais au restaurant à la première heure. C'est alors que ma patronne m'apprit que Sophie avait déménagé dans la semaine.
"Je ne la reverrai plus."